Balda Lupaxi, nous voilà!
Nous sommes arrivées mercredi dans ce petit village sablonneux où 500 habitants vivent de l´agriculture biologique principalement. Nous sommes acueillies par la nation Puruhá, des indigènes présents dans la région depuis bien avant les Inca, qui ont beaucoup souffert de l´esclavagisme des haciendas. Ce n´est que depuis 1980 que ces gens sont libres, et aujourd´hui, ils se regroupent, se politisent et militent pour une plus grande reconnaissance de leurs droits. De passage à une assemblée de la COMICH (Comision del Movimiento Indigena del Chimborazo) nous les trouvons aussi conscientisés par rapport aux enjeux nationaux et internationaux de l´exploitation des ressources naturelles et à la conservation de la biodiversité.
À Balda Lupaxi, les gens cultivent leur terre, élèvent leurs enfants, essaient de garder présentes leurs traditions. Pourtant, bien peu d´enfants portent l´habit traditionnel, et moins nombreux encore sont ceux qui parlent le Quichua, la langue de leurs ancetres et de leurs parents.
Nous consacrons les premiers jours à explorer la région et comprendre le mode de vie des gens d´ici. Nous avons vu le marché de Guamote, aux allures de souk rempli à ras-bord de tous les produits imaginables, vivants ou non. Nous nous sommes promenées dans la ville de Riobamba, saupoudrée par les cendres du Thungurawa voisin. Nous avons pris le train de la Nariz del Diablo, pour vivre la traversée historique des Andes qui a changé les perspectives de vie des gens d´ici.
Bientot, nous commencerons à réaliser des projets à l´intérieur de la communauté. Déjà aujourd´hui, nous avons participé à un projet de reforestation qui durera quelques jours.
We arrived Wednesday in a little sandy village where 500 people live mostly of biologic culture. We are welcomed by the Puruhá nation, native in this area before the Inca and who have suffered a lot the slavery of the haciendas. It´s only since 1980 that these people are free. Nowadays, they get together, get politicised and fight for the recognition of their rights. We have been to an assembly of the COMICH (Comision del Movimiento Indigena del Chimborazo) and we realised that they are aware of the national and international debates concerning the natural ressources and the conservation of the biodiversity.
In Balda Lupaxi, the people cultivate their lands, rise their children, try to protect their customs. However, a few children wear the traditional clothes or speak Quichua, the language of their ancestors and also of their parents.
We have had our first days here explorig the area and understanding the customs. We have visited the market of Guamote full of many products, alive or not. We have been walking all around Riobamba, a beautiful city in which the ashes of the Thungurawa are falling on the streets and houses. We also took the train to go to La Nariz del Diablo, to live the historical voyage of the mountains that have changed the perspective of the people here.
Soon we´ll begin to realise our projects in the comunity!
3 Comments:
C'est fantastique. Quelle belle mission vous avez reçue. Bonne chance dans sa réalisation. Parlez nous de ce carnaval, en quoi est il spécial? D'ici deux semaines nous participerons au carnaval de Québec. Si jamais vous trouvez de ces plantes médicinales qui rajeunissent je suis preneur.
Parlez nous des gens. Comment sont-ils ? Quel sont leurs habitudes et coutumes? Au plaisir d'avoir de vos nouvelles. Yvan
Bravo les filles! Vous voilà prêtes à commencer le travail! Allez-y et montrez-leur que des Québécoises ça a du coeur au ventre! J’ai cherché en vain Balda Lupaxi sur Google maps et je n’ai rien trouvé. Par contre, j’ai trouvé Guamote. Est-ce que votre village se situe près de Guamote? Et les Andes, sont-elles recouvertes de neiges éternelles? Les avez-vous vraiment traversé en train? Comme je peux le constater, c’est pas l’action qui manque! Bon Succès!
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